Auteurs : Koike et Kamimura
Editeur : Dargaud (Kana)
(pour public averti)
Emprisonnée à perpétuité, une femme ne trouve d’autre moyen pour se venger de ses trois violeurs que de mettre au monde un enfant qui, plus tard, tuera en son nom. Elle espère un garçon ; c’est une fille. Qu’importe : la petite deviendra Meiko Keiji, "Lady Snowblood", tueuse professionnelle imparable et hors de prix.
Si le nom de Kazuo Koike est avant tout associé au manga, c’est par l’adaptation au cinéma de ses héros de papier qu’il s’est fait connaître en Occident (essentiellement Crying Freeman et Baby Cart). Adaptations dont cet ex-professeur à l’université des arts d’Ozaka a lui-même signé les scénarios.
Si le nom de Kazuo Koike est avant tout associé au manga, c’est par l’adaptation au cinéma de ses héros de papier qu’il s’est fait connaître en Occident (essentiellement Crying Freeman et Baby Cart). Adaptations dont cet ex-professeur à l’université des arts d’Ozaka a lui-même signé les scénarios.
Au fil des 15 chapitres, on s’attache de plus en plus à Meiko, personnage tragique, donneuse de mort à qui sont interdits le bonheur et la quiétude. Kazuo Koike a su peupler son scénario de personnages secondaires très réussis : inévitable maître d’armes dur mais juste, mère maquerelle, cour des miracles, et surtout, in fine, un croustillant vieil écrivain vagabond et voleur.
Bref, Lady Snowblood a très bien vieilli et se lit encore aujourd’hui avec beaucoup de plaisir.
Chronique par Geoffroy d'Ursel