Auteurs : Muñoz, Tirso, Montes
Editeur : Humanos
Chaque lieu possède ses secrets... si vous êtes prêts à les entendre.
1949. Quelque part en Europe centrale, existe un orphelinat où sont admis des enfants qui ont survécu au contact d'un mystérieux virus transformant les gens en monstres.
1949. Quelque part en Europe centrale, existe un orphelinat où sont admis des enfants qui ont survécu au contact d'un mystérieux virus transformant les gens en monstres.
Voilà, en quelques mots, le ton est donné. La couverture attrayante fera de ce premier album du Manoir des murmures un achat impulsif/compulsif des aficionados de fantastique et d’horreur.
Le graphisme intérieur, très dans l’ère du temps, est d'un style fort prisé par toute une nouvelle génération de créateurs espagnols et italiens. Ces derniers allient l’influence de la bande dessinée occidentale au dynamisme du manga, à l’attrait des personnages disneyiens et aux atmosphères cinématographiques. Ils maîtrisent l’outil numérique au point de donner une richesse de textures souvent égale à la mise en couleur manuelle. Oui, au niveau de la forme, tout cela est très attrayant (hormis parfois le lettrage et les onomatopées), on en a plein la vue. Au niveau du fond, on dépasse en revanche rarement le niveau mineur.
Si ce premier volume du Manoir des murmures n'évite pas les poncifs et ne fera pas frissonner les habitués du genre, il se distingue pourtant en se situant dans le haut du panier de la série B… et c’est déjà là de quoi nous faire passer un bon moment.
Chronique par Aramis
N.B. : le scénario est signé par un certain David Muñoz, à ne pas confondre avec le grand dessinateur de la BD argentine José Muñoz.
A noter que c’est Tirso qui signe le dessin du présent album et que Javi Montes s’est chargé des couleurs.
