Auteurs : Randall C.
Editeur : Casterman
Lui et sa compagne s’endorment sur la plage et, surpris par la marée, se retrouvent à marcher au fond de la mer. Puis sans transition dans une forêt, poursuivis par un éléphant carnivore. Avant d’explorer l’estomac d’un diplodocus volant…

En cherchant bien, on pourrait trouver dans son dessin les influences possibles de Carlos Nine ou de Bill Plymton en plus doux. On notera quelques possibles emprunts cinématographiques : l’histoire du chamane qui permet à son peuple de "voir" les caravelles espagnoles, vue dans le documentaire What the bleep do we know ; ou encore ce personnage qui ne craint pas la mort parce qu’il connaît la façon dont il doit mourir – idée vue dans Big Fish de Tim Burton. Peu importe en fait, puisque l’univers de Randall C. est cohérent dans son incohérence, fluide, élégant, sensuel.
Un joli voyage velouté au pays de l’Onironie.
Chronique par Geoffroy d'Ursel