On arrive doucement au terme de la fabuleuse (dans son ensemble) série Capricorne, avec des
chevaliers de l'apocalypse qui masquent partiellement la typographie de
couverture.
Un album qui déroute par une fluidité
moindre, des dialogues explicatifs qui paraissent un peu forcés et même
par de réguliers procédés narratifs désuets du genre "Pendant ce
temps-là, ailleurs..." Etonnant de la part d'Andreas, passé maître dans
le séquençage subtil. Hommage à de vieilles bandes dessinées du
catalogue du Lombard ? Pression de l'éditeur pour que le dénouement du
scénario soit limpide à comprendre ? Ou la situation
inconfortable des personnages correspondait-elle à celle de son auteur
dont l'éditeur était à deux doigts d'interrompre la publication de la
série avant son dénouement ? Mystère.
Toujours est-il
que le "Capricorne" intérimaire souffre d'un complexe d'infériorité par
rapport à son prédécesseur et Ash Grey est sur un navire, agissant d'une
part sous la menace du "chef des mentors" et de l'autre sous
l'influence manipulatrice du "passager" dont elle s'était éprise.
Un chouïa décevant, Les Cavaliers veulent-ils nous donner une petite frayeur avant des tomes finaux qu'on espère brillants ?
Chronique par Joachim
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