Editeur : Les Impressions Nouvelles
Comment de nombreux livres et films de fiction (de Tintin à Avatar) et même des documentaires (comme Home de Yann-Arthus Bertrand) représentent-elles les grandes questions écologiques de notre temps ? Christian Chelebourg, Professeur de Littérature à l’Université de Nancy 2 et directeur du Centre d’Etudes Littéraires Jean Mourot, nous interpelle avec cette question intéressante. Néanmoins, à moins que vous ne soyiez apprenti(e) scénariste passionné(e) du genre, nous nous demandons dans quelle mesure la longue dissertation contenue dans ce livre pourrait vous combler.
Sur environ 230 pages, une flopée de références littéraires et cinématographiques "grand public" (qu’il vaut mieux avoir lues / vues en majorité pour bien suivre) sont passées au crible, avec autant de mises en parallèle philosophiques, historiques et mythologiques. Certes, en plombant son essai de tant (et trop) de références et un ton professoral, l’auteur ne prend pas son lecteur pour un imbécile mais ne parvient pas à captiver.
"L’écofiction n’est pas un genre littéraire ou cinématographique, c’est une manière d’entrer en résonance avec l’imaginaire d’une époque fascinée par sa puissance et terrifiée par un avenir dans lequel elle ne sait plus lire que des promesses de déclin."
Le livre semble juste être le cheminement intellectuel qui aboutit à cette conclusion. Nous aurions aimé ressortir de cette lecture avec un petit quelque chose de plus.
Chronique collective de la rédaction Asteline