Pierre qui roule

Auteurs : Lax & D. Westlake
Editeur : Casterman



New York 1969. Après quatre années de détention, John Dortmunder retrouve le chemin de la liberté. Finis les coups tordus ?
Pas question. Le jour même, notre bonhomme se laisse tenter par un « plan d’enfer » : dérober une émeraude d’un demi-million de dollars. Ce qui devait être une simple formalité se transforme très vite en mélasse dans laquelle s’embourbent John et ses acolytes. La poisse va leur coller au train et ne plus les lâcher.

Tout l’arsenal fourni par le commanditaire sera vain : les hélicoptères, les trains et autre artillerie coûteront bientôt davantage que le caillou convoité.
Mais un contrat est un contrat et le sieur Dortmunder est bien décidé à l’honorer, quelles que soient les péripéties rencontrées.

La collection Rivages/Casterman/noir relance le polar noir. Les œuvres en devenir seront techniquement assez inégales puisque plusieurs paramètres tels que le nombre de planches ou encore l’usage du noir et blanc seront laissés à l’appréciation des auteurs parmi lesquels on compte déjà Hyman/Matz/Thompson, Van Linthout/Rodolphe/ Schulberg, … et bien évidemment Lax/Westlake pour ce Pierre qui roule. Tous ont accepté de prêter leurs talents pour insuffler une énergie nouvelle à cette collection.

P
ari à demi gagné pour cette adaptation qui allie intrigue policière et humour noir. Les premières pages donnent rapidement le ton et le plaisir est au rendez-vous. Mais cette saveur décroît au fil des pages, faute au scénario redondant et à bout de souffle en fin de parcours.
Restent quelques excellents moments particulièrement cocasses qui rééquilibrent l’ensemble. Ouf !

Chronique par Benoît