Préserver son environnement, ne pas consommer plus que ce que l'on y produit, les animaux sauvages ne sont pas des animaux de compagnie, nous n'avons pas à leur imposer notre égoïsme en les possédant... C'est ce qu'évoque de manière subtile Mon Petit Bout de Monde, de Sébastien Pelon, édité chez Flammarion jeunesse dans la collection Père Castor. Un jeune garçon parti ramasser les plus beaux coquillages avec Wouf, son Fox terrier, tombe nez à nez avec une créature étrange et verte, qu'il adopte et appelle Bidule. Une amitié nait, mais Bidule grandit vite.
Une belle amorce pour aborder les sujets évoqués plus haut avec des enfants de 6-8 ans. L'histoire est limpide, tendre et sa compréhension aisée. L'humour y fait son effet - les pets verts de Bidule - et l'émotion étreint son lectorat au bout du compte..
Restons dans les problématiques de l'homme et la nature avec MULU d'Alexandre Chardin et Nathalie Minne, chez Casterman. Contrairement aux autres petits garçons du clan de la grande caverne dans laquelle il vit, Mulu n'attend absolument pas d'être en âge de chasser. Il aime vivre en paix et harmonie avec la nature, il n'a pas peur de la foudre, elle le fascine. Les animaux, lui il préfère les dessiner, les graver sur les parois des grottes.
Mulu et ses aventures avec un ours semblent destinés aux pré-primaires et aux 6-7 ans. Le vocabulaire employé par Alexandre Chardin nécessitera d'être toutefois expliqué à plusieurs reprises, d'autant qu'il n'est pas toujours en totalité soutenu par les jolies et chaudes illustrations de Nathalie Minne. On pourra adhérer ou pas à la morale qui verra Mulu préférer priver son clan du feu pour lui éviter d'en faire mauvais usage. Mais la lecture est plaisante et suscite l'intérêt des enfants auxquels l'album est destiné.
Aborder la vieillesse, la fin de vie avec les enfants vous effraie ? Expliquer l'importance de leurs grands-parents ne vous est pas évident ? Les Vieux Enfants d'Elisabeth Brami et Aurélie Guillerey (édité par Casterman) est un album pour vous !
Ecrit comme une poésie et illustré avec fantaisie et humour, les grands-parents et leurs petits travers sont expliqués à vos enfants et la vieillesse dédramatisée. Ce livre réaffirme l'importance et les interdépendances que nous avons les uns envers les autres. Les vieux ont besoin de nous et nous apportent énormément. Être vieux c'est avant tout vivre une longue vie !
Attention toutefois à lire en amont l'album pour vous avant de le faire pour votre progéniture, ce qui - il faut le reconnaître - n'est pas toujours le cas. Les situations sont abordées de façon directe et peuvent vous décontenancer en lecture directe à l'enfant. Une fois le propos bien assimilé, ce sera un régal avec vos petits... de 3 à 8 ans selon l'éditeur Casterman, mais clairement plutôt 8 que 3 selon moi.
Une belle amorce pour aborder les sujets évoqués plus haut avec des enfants de 6-8 ans. L'histoire est limpide, tendre et sa compréhension aisée. L'humour y fait son effet - les pets verts de Bidule - et l'émotion étreint son lectorat au bout du compte..
Restons dans les problématiques de l'homme et la nature avec MULU d'Alexandre Chardin et Nathalie Minne, chez Casterman. Contrairement aux autres petits garçons du clan de la grande caverne dans laquelle il vit, Mulu n'attend absolument pas d'être en âge de chasser. Il aime vivre en paix et harmonie avec la nature, il n'a pas peur de la foudre, elle le fascine. Les animaux, lui il préfère les dessiner, les graver sur les parois des grottes.
Mulu et ses aventures avec un ours semblent destinés aux pré-primaires et aux 6-7 ans. Le vocabulaire employé par Alexandre Chardin nécessitera d'être toutefois expliqué à plusieurs reprises, d'autant qu'il n'est pas toujours en totalité soutenu par les jolies et chaudes illustrations de Nathalie Minne. On pourra adhérer ou pas à la morale qui verra Mulu préférer priver son clan du feu pour lui éviter d'en faire mauvais usage. Mais la lecture est plaisante et suscite l'intérêt des enfants auxquels l'album est destiné.
Aborder la vieillesse, la fin de vie avec les enfants vous effraie ? Expliquer l'importance de leurs grands-parents ne vous est pas évident ? Les Vieux Enfants d'Elisabeth Brami et Aurélie Guillerey (édité par Casterman) est un album pour vous !
Ecrit comme une poésie et illustré avec fantaisie et humour, les grands-parents et leurs petits travers sont expliqués à vos enfants et la vieillesse dédramatisée. Ce livre réaffirme l'importance et les interdépendances que nous avons les uns envers les autres. Les vieux ont besoin de nous et nous apportent énormément. Être vieux c'est avant tout vivre une longue vie !
Attention toutefois à lire en amont l'album pour vous avant de le faire pour votre progéniture, ce qui - il faut le reconnaître - n'est pas toujours le cas. Les situations sont abordées de façon directe et peuvent vous décontenancer en lecture directe à l'enfant. Une fois le propos bien assimilé, ce sera un régal avec vos petits... de 3 à 8 ans selon l'éditeur Casterman, mais clairement plutôt 8 que 3 selon moi.
Revisiter les Contes de Grimm en BD, c'est l'idée qu'ont eu Béatrice Bottet et le dessinateur danois Terkel Risbjerk. On se réjouit d'avance à l'idée : dix contes, certains archi-connus – Blanche-Neige, Hansel et Gretel, Raiponce -, d'autres oubliés - Dame Holle, Les lutins cordonniers -, modernisés et dynamisés même si le texte d'origine est préservé.
On apprécie donc la colorisation vive et une plus grande contemporanéité des dialogues, voire des anachronismes qui donnent une touche d'humour à l'ensemble. C'est l'occasion aussi d'observer les principes narratifs utilisés par les frères Grimm qui ne sont plus du tout ceux qui ont cours aujourd'hui : enchainements d'actions tarabiscotés, morale capillotractée (tirée par les cheveux). En revanche, le dessin de Risbjerk est si inspiré par Sfar que cela en devient parfois gênant. Certaines planches nous donnent l'impression d'être dans un épisode de Petit Vampire...
On apprécie donc la colorisation vive et une plus grande contemporanéité des dialogues, voire des anachronismes qui donnent une touche d'humour à l'ensemble. C'est l'occasion aussi d'observer les principes narratifs utilisés par les frères Grimm qui ne sont plus du tout ceux qui ont cours aujourd'hui : enchainements d'actions tarabiscotés, morale capillotractée (tirée par les cheveux). En revanche, le dessin de Risbjerk est si inspiré par Sfar que cela en devient parfois gênant. Certaines planches nous donnent l'impression d'être dans un épisode de Petit Vampire...
Chronique par Reynald Riclet