Editeur : Casterman
Les inégalités dans les albums du Chat ont toujours été plus ou moins présentes depuis ses débuts, mais probablement devient-on plus exigeants au bout de dix-sept tomes. Après quelques grands crus (parmi lesquels La marque du Chat), il me semble que les bons gags de Philippe Geluck se font effectivement plus rares dans Le Chat a encore frappé, Le Chat, acte XVI et Le Chat Erectus. On en viendrait à se demander si cet humoriste belge incontournable ne mise pas sur les albums "best of" pour faire ultérieurement le tri entre les maximes inspirées, les platitudes et les remplissages.
Au niveau des "nouveautés", une petite section est consacrée aux dessins d’actualité du Chat… ce qui ne se distingue pas vraiment de ce qu’on a l’habitude de lire dans les autres albums du félin, qui s’est toujours questionné sur les grands thèmes de société et les scandales.
Quelques strips intéressants tournent en dérision le vieillissement du personnage et de son créateur, avec, par exemple, la difficulté de se déplacer de case en case.
A part ça, aucune évolution à signaler. Un Chat de plus, heureusement toujours politiquement incorrect… mais qui n’a pas autant le gourdin qu’il le prétend en couverture (pas vraiment drôle).