Editeur : Gallimard
(A lire dès 10 ANS)
Comme toujours, Shaun Tan nous propose un splendide univers avec cet Arbre Rouge, livre illustré dont la poésie n’a d’égale que la recherche et l’originalité des dessins. Dire dessins est même une erreur de vocabulaire quand il s’agit en réalité de tableaux à la symbolique percutante, où la noirceur côtoie la beauté délicate et où le rêve se teinte souvent d’un réalisme pesant.
A regarder et regarder encore, bercé par les phrases à la fois évidentes et esquissées du texte. Cette errance dans laquelle nous sommes tous, à la recherche de la vraie lumière…
Mais voilà, si je n’avais eu entre les mains un ouvrage destiné à la base à la jeunesse, je me serais contentée des éloges pour cet auteur déjà tant plébiscité. L’Arbre Rouge s’adresse au minimum aux adolescents, son côté poétique, certes, mais abstrait et hermétique me semblant un peu difficile d’accès aux plus jeunes. Même impression qu’à la lecture des Contes de la banlieue lointaine*...
Shaun Tan (ou ses éditeurs) se trompe de public ? Son univers, les atmosphères, les messages induits touchent inévitablement, par leur mélange de candeur et de subtilité parfois dure. C’est un graphisme détaillé, riche, des idées suggérées qui stimulent notre imaginaire. Mais un enfant de dix ans sera-t-il sensible à ce type de message ? Est-ce ce qu’il recherche ? Peu de texte, pas vraiment d’histoire, une atmosphère, surtout, qui atteindra avant tout les esprits déjà éveillés à l’art graphique et à la poésie.
A regarder et regarder encore, bercé par les phrases à la fois évidentes et esquissées du texte. Cette errance dans laquelle nous sommes tous, à la recherche de la vraie lumière…
Mais voilà, si je n’avais eu entre les mains un ouvrage destiné à la base à la jeunesse, je me serais contentée des éloges pour cet auteur déjà tant plébiscité. L’Arbre Rouge s’adresse au minimum aux adolescents, son côté poétique, certes, mais abstrait et hermétique me semblant un peu difficile d’accès aux plus jeunes. Même impression qu’à la lecture des Contes de la banlieue lointaine*...
Shaun Tan (ou ses éditeurs) se trompe de public ? Son univers, les atmosphères, les messages induits touchent inévitablement, par leur mélange de candeur et de subtilité parfois dure. C’est un graphisme détaillé, riche, des idées suggérées qui stimulent notre imaginaire. Mais un enfant de dix ans sera-t-il sensible à ce type de message ? Est-ce ce qu’il recherche ? Peu de texte, pas vraiment d’histoire, une atmosphère, surtout, qui atteindra avant tout les esprits déjà éveillés à l’art graphique et à la poésie.
Chronique par Virginie
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