
Editeur : Dargaud

Quelque part entre cartoon et manga aux teintes acidulées, Minikim (dessin) et Pop (couleurs) unissent leurs talents pour mettre en images un scénario de Mariolle (un pseudo qui annonce d’emblée que vous n’allez pas vous embêter).

D’impeccables atmosphères, couleurs, expressions et autres cocasseries rythment cette histoire en trois tomes, au ton très fou-fou, très mignon. Les lecteurs (probablement majoritairement des lectrices) de Lou ou Monster Allergy devraient y trouver leur compte. Entre la lecture d’un essai philosophique et une nouveauté Futuro, j’ai apprécié ceci comme un sac de bonbons.

Graphiquement, la qualité est présente de bout en bout. Cependant, au fil des tomes, l’élasticité et la mollesse anatomique des personnages semblent parfois échapper à Minikim. Tant et si bien qu’en comparant les tomes 1 et 3, la différence de taille et d’âge entre Nola et sa mère semble avoir quasiment disparue. A d’autres endroits, des jambes semblent se rallonger, des physionomies se confondre… La dessinatrice prend également soin de varier les tenues vestimentaires quotidiennes de ses protagonistes, ce qui est très appréciable sauf à quelques rares occasions où cela perturbe l’identification immédiate.

Les protagonistes sont toutefois tellement attachants, les planches un tel régal et les situations si fantaisistes qu’on referme le livre avec satisfaction. J’en redemande !
Chronique par PJ