Auteurs : Djian & Peyraud
Editeur : Futuropolis
Le matin, quand les pépiements des oiseaux prennent le pas sur l’abominable sonnerie du réveil, quand le soleil vous accueille au saut du lit, vous gonflez la poitrine et, dans un souffle puissant, vous laissez échapper un gémissement de bonheur : une belle journée s’offre à vous.
Erreur fatale… du moins pour le personnage central de cette histoire qui va connaître des heures particulièrement mouvementées.
Comme chaque matin, il passe chercher l’institutrice de sa fille pour la conduire au boulot. Joignant l’utile à l’agréable, il profite de ces moments pour se rapprocher d’elle. Mais la belle est encore sous le choc d’une rupture douloureuse.
Ce jour-là, lorsqu’ils arrivent à l’école, ce n’est pas le directeur qui les attend mais un malade, armé jusqu’aux dents, bien décidé à tout faire sauter si personne ne répond à ses exigences. Notre héros va profiter de cette atmosphère assez tendue pour tenter de conquérir le cœur de la jeune femme.
Si cette première partie ne manque pas d’intérêt, avec sa situation oppressante et ses personnages "torturés", le sel de l’événement se dissout progressivement (l'ouvrage fait quand même 140 pages au total). Les projecteurs se braquent alors davantage sur le huis clos sentimental que sur la prise d’otage. Dommage.
La dernière page vient heureusement sauver la mise, rétablissant par la même occasion un bon équilibre.
Le trait minimaliste de Peyraud m'était tout d'abord apparu comme peu engageant, mais très vite le scénario de Philippe Djian a pris le dessus, rendant même les dessins sympathiques.
Erreur fatale… du moins pour le personnage central de cette histoire qui va connaître des heures particulièrement mouvementées.
Comme chaque matin, il passe chercher l’institutrice de sa fille pour la conduire au boulot. Joignant l’utile à l’agréable, il profite de ces moments pour se rapprocher d’elle. Mais la belle est encore sous le choc d’une rupture douloureuse.
Ce jour-là, lorsqu’ils arrivent à l’école, ce n’est pas le directeur qui les attend mais un malade, armé jusqu’aux dents, bien décidé à tout faire sauter si personne ne répond à ses exigences. Notre héros va profiter de cette atmosphère assez tendue pour tenter de conquérir le cœur de la jeune femme.
Si cette première partie ne manque pas d’intérêt, avec sa situation oppressante et ses personnages "torturés", le sel de l’événement se dissout progressivement (l'ouvrage fait quand même 140 pages au total). Les projecteurs se braquent alors davantage sur le huis clos sentimental que sur la prise d’otage. Dommage.
La dernière page vient heureusement sauver la mise, rétablissant par la même occasion un bon équilibre.
Le trait minimaliste de Peyraud m'était tout d'abord apparu comme peu engageant, mais très vite le scénario de Philippe Djian a pris le dessus, rendant même les dessins sympathiques.