Nick Cave : Dig!!! Lazarus Dig!!!

Maison de disques : EMI - Mute



Productif, puisqu’après le projet Grinderman en 2007, Nick Cave revient à sa bande de mauvaises graines, toujours accompagné de Warren Ellis (avec qui il a dernièrement réalisé les bandes son des films The Assassination Of Jesse James By The Coward Robert Ford et The Proposition).

Moins de violons déchirants, un son plus sec et parfois lancinant, mais toujours une atmosphère mystique de prêcheur convaincu. Nick Cave dégage une aura qui peut ravir comme exaspérer. Moins ravie, pour ma part, avec ce dernier album qu’avec d’autres tels que Boatman’s Call, Nocturama, Let Love In, No More Shall We Part ou plus récemment l’apaisé (et plus accessible) Abattoir Blues, mais quand même en terrain familier.

Mélangeant toujours rock et blues (moins défouloir déjanté que par le passé toutefois), nous baladant dans ses textes inspirés aux personnages clairement charismatiques, Nick Cave installe sa réputation mais sans trop prendre de risque avec Dig Lazarus Dig !

S’il faut retenir des titres de cet album, je citerai Night of the Lotus Eaters (pour son côté répétitif anesthésiant), Jesus of The Moon (malgré un air de déjà entendu), le très western Hold on to Yourself, l’allègre Lie Down Here (and be my girl) et peut-être aussi la road song Midnight Man ?


D
u bon Nick Cave, mais on attendra le prochain pour la transcendance ?

Chronique par Virginie