Auteurs : Peyraud et Villard
Editeur : Casterman
Le dessin stylisé et semi-humoristique de Jean-Philippe Peyraud a quelques familiarités avec celui du Dupuy et Berbérian (Monsieur Jean). A la fin des années ‘90, j’avais été séduit par Il pleut (paru en noir et blanc à la Comédie Illustrée, puis en couleurs chez Treize Etrange) : un petit ouvrage simple, traitant avec poésie et efficacité du quotidien, des relations, des silences et maladresses de communication, le tout sous les averses.
Peyraud est ensuite passé chez un grand éditeur, mais sans la même verve, à mon avis (cf. la série Premières chaleurs).
On le retrouve ici narrant des tranches de vie, celles du romancier Marc Villard, dans Quand j’étais star. Est-ce la différence de culture qui me rend cet esprit bourgeois parigot dérangeant ? Le livre nous présente, en une dizaine de saynètes, les ambitions souvent dérisoires, les frustrations, les souvenirs d’enfance et le cynisme de Villard. Ca se veut drôle et touchant, mais ça l’est en fait rarement.
A quand un nouveau Peyraud en solo, qui retrouverait la cohésion entre son dessin et ce qu’il a envie de raconter ?
Quant à Villard, sa contribution la plus fructueuse jusqu’à présent en bande dessinée est très certainement le polar Rouge est ma couleur avec Jean-Christophe Chauzy (Casterman).
Editeur : Casterman
Le dessin stylisé et semi-humoristique de Jean-Philippe Peyraud a quelques familiarités avec celui du Dupuy et Berbérian (Monsieur Jean). A la fin des années ‘90, j’avais été séduit par Il pleut (paru en noir et blanc à la Comédie Illustrée, puis en couleurs chez Treize Etrange) : un petit ouvrage simple, traitant avec poésie et efficacité du quotidien, des relations, des silences et maladresses de communication, le tout sous les averses.
Peyraud est ensuite passé chez un grand éditeur, mais sans la même verve, à mon avis (cf. la série Premières chaleurs).
On le retrouve ici narrant des tranches de vie, celles du romancier Marc Villard, dans Quand j’étais star. Est-ce la différence de culture qui me rend cet esprit bourgeois parigot dérangeant ? Le livre nous présente, en une dizaine de saynètes, les ambitions souvent dérisoires, les frustrations, les souvenirs d’enfance et le cynisme de Villard. Ca se veut drôle et touchant, mais ça l’est en fait rarement.
A quand un nouveau Peyraud en solo, qui retrouverait la cohésion entre son dessin et ce qu’il a envie de raconter ?
Quant à Villard, sa contribution la plus fructueuse jusqu’à présent en bande dessinée est très certainement le polar Rouge est ma couleur avec Jean-Christophe Chauzy (Casterman).
Chronique par Jean Alinea