Auteurs : Huang Jia Wei et Wang Bang
Editeur : Dargaud (Kana)
Ya San propose un scénario qui semble vouloir faire passer des craintes écologiques et sociales, mais qui au final s’avère peu fluide, le tout camouflé par des atmosphères oniriques. Ces ambiances entre rêve et cauchemar, entre campagne et ville apocalyptique, sont très bien rendues par un dessin en noir et blanc très détaillé.
Il s’agirait de la première œuvre (dépassant les cent pages) du chinois Huang Jia Wei, 24 ans. En effet, ce manhua fut présenté en tant que travail de fin d’année pour couronner ses études de dessin et n’a jamais été publié avant sa parution chez Dargaud.
Chronique par Jean Alinea
P.S. : Les productions asiatiques se vendent chez nous encore comme des petits pains sur simple base d’un graphisme attrayant (et trop souvent similaire)… mais les lecteurs ne vont-ils pas à un moment saturer de ces scénarii souvent inaboutis, creux et déprimants ? Pour quelques vrais auteurs appréciables (cf. nos autres chroniques manga, manhua et manwha), combien de papier gaspillé pour publier des productions sans intérêt (et souvent à rallonges) ?