Auteur : Andreas
Editeur : Le Lombard
Ce douzième volume de Capricorne est doté d’une couverture toute blanche et dénuée de titre, comme autrefois celle d’un célébrissime disque des Beatles. Toute blanche comme la neige qui constitue le principal décor de l’album. Et ne dit-on pas aussi qu’il y a un blanc quand personne ne dit mot ? Et effectivement, on constate au fil des pages l’absence totale de dialogues, prouvant - si besoin était - à quel point le dessin d’Andreas est expressif.
Ce grand auteur de la Bande Dessinée continue à semer des indices dans cette série en forme de jeu de piste très graphique. Le fond du parcours semble de plus en plus erratique, à l'image de celui du protagoniste déboussolé, mais Andreas a réussi a entraîner au gré du temps un public exigeant, fidèle... et patient. Si certains tomes de Capricorne ont pu laisser sceptique, ce douzième est appréciable par sa simplicité. Une simplicité toute apparente, puisque les cadrages et trouvailles laisseront béats d'admiration les connaisseurs.
Chronique par Joachim
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